Le calendrier de l’Avent
Le calendrier de l’Avent : Incontournable pour patienter jusqu’à Noël !
Des petites fenêtres qui s’ouvrent et dévoilent, jour après jour, des scènes de la lente préparation du grand dessein de Dieu, voilà la géniale invention qui tient en haleine ces petits qui languissent de voir arriver Noël.
Des calendriers, il en existe beaucoup… Des classiques, à construire, à remplir, à colorier, à fabriquer, des textes à méditer, des prières à réciter, des efforts à réaliser, pour petits et grands. Chacun le sien! Petite selection pour ravir les priants, les bricoleurs, les petits cuisiniers, les gourmands, les écolos… et monter progressivement et en famille vers Noël!
Bon temps de l’Avent à tous!
Source et article intégral venant du site du diocèse d'Amiens : ici.
Fêtons le Christ-Roi !
Dimanche 22 Novembre, nous célébrons le Christ Roi. Cette célébration clôt le cycle de l’année liturgique. Toute l’année les chrétiens ont célébré les grands moments de la vie de Jésus. Lors du dernier dimanche de l’année, ils sont invités à se tourner vers le Christ roi de l’univers et juge de l’humanité. Le texte qui est lu ce dimanche est le texte du jugement dernier : « J’étais nu et tu m’as donné à manger, malade et tu es venu me voir… ». Le royaume du Christ est donc avant tout un royaume d’amour.
La solennité du Christ Roi est une fête de dévotion consacrée au Christ pendant le temps ordinaire. Elle a été instituée par le pape Pie XI le le 11 décembre 1925. La fête fut d’abord célébrée le dernier dimanche d’octobre. Plus récemment, elle fut déplacée pour être mise le dernier dimanche de l’année liturgique.
Elle fut instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre de l’Année sainte 1925, comme une arme spirituelle contre les forces de destruction à l’œuvre dans le monde, qu’il identifiait avec la montée de l’athéisme et de la sécularisation.
L’année 1925 était aussi le seizième centenaire du premier concile œcuménique de Nicée, qui avait proclamé l’égalité et l’unité du Père et du Fils, et par là même la souveraineté du Christ.
Après Vatican II la fête du Christ Roi vient clore le cycle liturgique, chaque année
La fête du Christ, Roi de l’univers, fut d’abord célébrée le dernier dimanche d’octobre. Plus récemment, elle fut déplacée pour être mise le dernier dimanche de l’année liturgique. C’est un contexte qui lui convient bien, dans la mesure où les lectures bibliques des derniers dimanches de l’année mettent l’accent sur la fin des temps et le terme du pèlerinage de l’Eglise.
Ce dimanche particulier est devenu une sorte «d’ultime Jour du Seigneur». Cette fête n’a donné lieu à aucune tradition religieuse particulière, mis à part les célébrations dans le cadre de la liturgie.
Source et article intégral venant du site du diocèse d'Amiens : ici.
Focus sur LA TOUSSAINT
LA TOUSSAINT SE CÉLÈBRE LE 1ER NOVEMBRE, LA VEILLE DU JOUR DE LA COMMÉMORATION DES FIDÈLES DÉFUNTS, LE 2 NOVEMBRE, OÙ L’ON PRIE POUR LES MORTS. LA TOUSSAINT EST UNE FÊTE JOYEUSE, C’EST LA FÊTE DE LA COMMUNION DES SAINTS, C’EST-À-DIRE DE TOUS CEUX, VIVANTS OU MORTS, QUI SONT DÉJÀ RÉUNIS EN DIEU PAR LA FOI. POINTS DE REPÈRES SUR CETTE FÊTE, LIVRES ET ACTIVITÉS POUR LES PLUS PETITS…
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Signification et traditions
La Toussaint n’a pas son origine dans les textes bibliques, comme la plupart des grandes célébrations liturgiques : Noël, Pâques, Pentecôte. Elle a été instituée par l’Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d’abord fait une célébration de tous les martyrs qui s’est étendue plus tard à tous les saints.
À Rome, cette fête existait certainement dès le Ve siècle. Elle est déplacée une première fois à la date du 13 mai en l’an 610, par le pape Boniface IV. Ce jour là, il fait transporter dans l’ancien temple païen du Panthéon toutes les reliques des martyrs des catacombes romaines. Le Panthéon devient l’église «Sainte-Marie et des martyrs». Un siècle plus tard, cette fête est transférée définitivement au 1er novembre par le pape Grégoire III, qui dédicaça en ce jour une chapelle de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints.
En 835, Grégoire IV ordonna que cette fête soit célébrée dans le monde entier. C’est seulement au XXe siècle que Pie X l’insère dans la liste des huit fêtes, avec obligation d’entendre la messe. La fête de tous les saints devient une fête chômée. Elle illumine le jour suivant, le 2 novembre, journée du souvenir de tous les défunts.
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La communion des Saints
L’Église est le lieu de la rencontre et de la communion entre les disciples du Christ. C’est ce qu’on appelle la communion des saints, célébrée le jour de la Toussaint.
Cette conviction, qui était déjà celle du Symbole des Apôtres au 5e siècle, s’enracine dans une pratique populaire bien antérieure. Le Symbole évoque l’Église comme la communauté ou la communion de tous les croyants, qu’ils soient vivants ou morts, tous appelés par Dieu et transformés dans le Christ et l’Esprit.
Cette communion se réalise tout particulièrement quand les chrétiens se rassemblent pour célébrer l’eucharistie. Dans le langage traditionnel, cette communauté des croyants est composée de l’Église triomphante (les saints du ciel) de l’Église pérégrinante (les chrétiens qui cheminent sur cette terre) et de l’Église souffrante (ceux qui sont au purgatoire).
Vatican II réaffirme cette doctrine :« En effet, tous ceux qui sont au Christ et possèdent son esprit constituent une seule Église et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ. Donc, l’union de ceux qui sont encore en chemin avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ ne connaît pas la moindre intermittence; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcé par l’échange de biens mutuels »(Constitution dogmatique sur l’Église).
Source et article intégral venant du site du diocèse d'Amiens : www.amiens.catholique.fr (lien cassé)
Saint Firmin
Les historiens voient en lui le premier évêque d'Amiens où il aurait subi le martyre au IVe siècle. La légende du portail nord de la cathédrale d'Amiens se base sur un écrit du IXe siècle.
Le sénateur Firmus conduisait son fils, le futur saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune en Espagne quand il rencontra le prêtre chrétien Honestus qui lui parla de Jésus et lui fit rencontrer une semaine plus tard son maître, saint Saturnin, l'un des soixante-dix disciples de Jésus.
Saturnin, à Pampelune, convertit quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l'âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. Firmin, à vingt-sept ans, reçut le sacre épiscopal, évangélisa l'Aquitaine, l'Auvergne, le Beauvaisis et s'en fut à Amiens. C'est là qu'il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les trop nombreux chrétiens de la région.
L'histoire est belle, mais les détails sont peu historiques.
Source et article intégral: c'est ici.
L'origine de la fête de l’Assomption
1. Où Marie a-t-elle achevée sa vie terrestre ? Lieu de la mort de la vierge Marie ?
Les textes du Nouveau Testament ne disent rien sur la mort de la vierge Marie, sur la dormition ou l’assomption de Marie. Ils n’indiquent pas le lieu de la mort de la Sainte Vierge ou elle a achevé sa vie terrestre. Il existe deux traditions, d’après l’une, le lieu de la mort de la vierge Marie serait à Jérusalem et le lieu de son tombeau est localisé dans la vallée du Cédron. D’après l’autre, le lieu de la mort de de la vierge Marie serait à Éphèse auprès de saint Jean. Selon un apocryphe du IV° siècle "Le livre de Jean", elle serait morte à Éphèse. C’est aussi à Éphèse en 431, que le 3° concile œcuménique a proclamé la maternité divine de Marie. Le concile a eu lieu dans l’unique église placée à l’époque, au V° siècle, sous l’invocation de la Vierge Marie. La localisation du lieu de la maison de Marie à Éphèse repose sur une fausse interprétation d’un texte du concile d’Éphèse et a pour soutien les visions de Catherine Emmerich.
2. Origine de la fête de la Dormition en orient
Le jour de l’entrée de Marie au ciel a été célébré au VI° siècle à Jérusalem où se trouvait une église de la dormition. Il était célébré en Égypte le 18 janvier. C’est l’empereur de Constantinople, Maurice (582-603), qui a imposé la date du 15 août pour la fête de la Dormition. Dans les Églises d’Orient (rites byzantin et copte) on fête la Dormition, c’est à dire le "sommeil" de la vierge et l’élévation de l’âme seule ; c’est la représentation des icônes.
3. Origine de la fête de l’Assomption en occident
En occident, Grégoire de Tours, vers 594, a donné la première formulation théologique de l’Assomption. La fête est arrivée à Rome au VII° siècle grâce au pape Théodore (642-649), lui-même originaire de Constantinople. À Rome elle porte d’abord le nom de dormition de Marie, puis le nom d’Assomption (en 770). À Rome se trouvait une fresque (encore visible) représentant l’Assomption dans la basilique souterraine de Saint-Clément. La doctrine de l’Assomption de Marie a été confirmée par les grands théologiens du XIII° siècle, Thomas d’Aquin, Bonaventure qui ne croient pas à la mort de Marie.
Source et article intégral: c'est ici.
DIACONAT
Et puis Frédéric arriva à la paroisse de Ham...
Voici l'historique du DIACONAT expliqué par l'abbé Jean-Paul BOUVIER.
Les Apôtres leur imposèrent les mains
La tradition chrétienne voit dans ces sept hommes institués pour le service des frères de langue grecque l’origine du diaconat, un des trois ordres majeurs du Sacrement de l’Ordre. Les sept noms sont grecs et montrent une communauté chrétienne qui s’étend déjà au-delà de Jérusalem.
Après des vicissitudes diverses, cet ordre a été rétabli à titre permanent dans l’Eglise Latine par le Concile Vatican II en 1965 : « Comme la discipline actuellement en vigueur dans l'Eglise latine rend difficile, en plusieurs régions, l'accomplissement extrêmement nécessaire à la vie de l'Eglise, le diaconat pourra, dans l'avenir, être rétabli en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie. » (Lumen Gentium n°29) Entre le XIIème et le XXème siècle, le diaconat n’était conçu que comme un passage obligé vers le presbytérat : tous les prêtres ont été ordonnés diacres comme tous les évêques ont été ordonnés prêtres.
Pourtant le diaconat est un ministère à part entière, l’Eglise a trouvé souhaitable que les futurs prêtres exercent pendant un certain temps ce ministère de service, le diacre n’est pas un «sous-prêtre», pas plus qu’un prêtre n’est un «sous-évêque».
La plénitude du sacerdoce du Christ a été confiée à ses Apôtres et à travers eux, par l’imposition des mains à leurs successeurs les évêques. Très vite la communauté chrétienne s’est étendue et les évêques ne pouvaient plus assurer seuls la charge du peuple, ils ont donc choisi des hommes pour les seconder : d’une part les prêtres pour présider au nom du Christ la communauté, en particulier le dimanche pour le rassemblement autour de l’Eucharistie et pour pardonner les péchés, geste qui conduit à la communion ; d’autre part les diacres pour le service, l’accroissement et l’édification de la communauté, en particulier dans la célébration des Baptêmes et des Mariages.
En schématisant beaucoup, on pourrait dire que, dans leur communion au ministère de l’évêque, dépositaire du sacerdoce du Christ, les prêtres sont plutôt configurés au Christ prêtre et les diacres plutôt au Christ serviteur.
Au bout de soixante ans, ce ministère reste encore un peu nébuleux dans l’esprit des chrétiens, mais à l’usage l’Eglise s’aperçoit petit à petit du don que l’Esprit Saint lui a fait à en inspirant aux pères du Concile Vatican II cette restauration.
écrit par Père Jean-Paul Bouvier, Curé de Notre Dame de Nesle
Priez avec le Chapelet
La Semaine Sainte
La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques. Elle commémore la Passion du Christ. le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques. Ces trois jours sont le sommet de l’année liturgique car c’est par sa mort que le Christ a détruit la mort et c’est en ressuscitant qu’il a restauré la vie.
La Semaine sainte commence le dimanche des Rameaux et prend fin à la veillée pascale (nuit du samedi de Pâques) où l’on fait mémoire de la résurrection de Jésus. En 2019, la Semaine sainte débute dimanche 14 avril et se termine le 27 avril.
Le dimanche des Rameaux est un dimanche festif, car il célèbre l’entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ.
Les chrétiens orthodoxes l’appellent la Grande Semaine. Les orthodoxes de Roumanie utilisent le plus souvent l’appellation Semaine des souffrances (en roumain, Săptămâna Patimilor).
La messe chrismale, du grec χρίσμα / khrísma qui veut dire huile ou onction, et a donné Christ et chrétien, est la cérémonie au cours de laquelle l’évêque consacre le saint chrême. Cette huile sert pour les baptêmes célébrés lors de la Vigile pascale et tout au long de l’année liturgique pour les sacrements de baptême, confirmation et ordre. Elle est célébrée durant la Semaine sainte, le mardi soir dans le diocèse de Nanterre. L’huile parfumée indique la présence de quelqu’un qu’on ne voit, ni n’entend. Elle symbolise également une nourriture, un éclairage, un remède, un fortifiant. Avec le Saint chrême qui fait l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont également bénites lors de la célébration :
- L’huile des catéchumènes qui sert dans les célébrations préparatoires au baptême surtout pour les adultes ou les enfants déjà grands ;
- L’huile des malades qui sert dans la célébration du sacrement des malades.
Elle a ceci de particulier qu’elle est unique dans chaque diocèse. L’évêque concélèbre cette messe avec les prêtres de son diocèse afin de manifester l’unité de toute la communauté. Lors de la messe chrismale, les prêtres présents sont amenés à renouveler les vœux de leur sacerdoce.
Le Jeudi saint annonce la fin du Carême et l’entrée dans le mystère de Pâques. La messe du soir commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré. Jésus institue ce soir-là l’eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang. Ce soir-là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu’il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.
Dans l’Église orthodoxe, trois événements sont rappelés le Jeudi saint : le lavement des pieds, la cène mystique et la trahison de Judas. Les vêpres sont suivies de la liturgie de saint Basile le Grand.
Le Vendredi saint, l’Église est en deuil, il n’y a pas de messe. Traditionnellement dans l’après-midi il y a dans chaque paroisse un chemin de croix, puis le soir une célébration liturgique, la célébration de la Passion et de la Croix, qui suit le même déroulement qu’une messe : trois lectures, la troisième étant la Passion selon saint Jean ; une prière universelle solennelle ; la vénération de la Croix.
Le Samedi saint est, pour les chrétiens, un jour de silence, d’attente et de recueillement. Ils méditent sur les souffrances de Jésus-Christ, sa mort et sa mise au tombeau. La célébration de la Résurrection commence le samedi soir lors de la veillée pascale.
La Vigile pascale est la cérémonie liturgique qui prélude à la fête de Pâques. Elle marque le début du temps pascal où le jeûne du carême et de la Semaine sainte est rompu. Historiquement, c’est au cours de ce service qu’on pratiquait les baptêmes et que les catéchumènes recevaient leur première communion. La Vigile se tient de nuit, entre le coucher du soleil du Samedi saint et le lever du soleil de Pâques.
Dans les Églises d’Occident, la Vigile pascale est une des plus importantes manifestations cultuelles de l’année liturgique. C’est à la Vigile pascale que, pour la première fois depuis le début du carême, on s’exclame
« Alléluia ! », marque distinctive du temps pascal.
Dans les Églises d’Orient, les cérémonies festives des Heures canoniales et de la Divine Liturgie qui sont célébrées au cours de la Vigile pascale sont les plus élaborées et les plus importantes de l’année liturgique.
Source : c'est ici.
Carême et mercredi des Cendres en Europe
Le nom du Carême en anglais est Lenten qui vient du saxon Lencten qui signifie les jours qui s’allongent. Le nom du Carême en allemand est Fastenzeit. Le nom du Carême en Espagnol Cuaresma (quarantième jour). Le nom du Carême en Italien est Quaresima (quarantième jour).
(...)
Comparaison entre les différents pays
Il n’est pas facile de caractériser la manière dont le Carême est vécu dans différents pays. Cependant on sent des différences qui viennent des traditions propres à chaque pays.
- En Angleterre, le Carême est une marche vers la lumière de Pâques. Il est symbolisé par six bougies qui marquent les six semaines de carême. C’est un temps de démarche spirituelle.
- En Allemagne, le Carême est le temps du jeûne, avec des repas légers.
- En Espagne, pendant le Carême on vénère la croix. C’est une participation à la passion plus qu’une marche vers la résurrection pascale.
- En Italie, pendant le Carême on vénère la croix comme en Espagne.
- En France, ce qui parait le plus typique sur la manière de vivre le carême, c’est la participation au partage, aux actions de carême du CCFD, du Secours Catholique, aux bols de riz... Ce qui est important aussi en France ce sont les Conférences de Carême.
Source et article intégral : c'est ici.
Mercredi des Cendres
Pour les chrétiens, le Carême est un temps préparatoire à la fête de Pâques. Il est très important parce qu’elle célèbre la résurrection du Christ. Le Carême dure quarante jours, en souvenir de la retraite de Jésus dans le désert où il s’était retiré pour préparer sa mission.
Selon la tradition, pendant ces quarante jours, les fidèles sont donc invités à prier et jeûner en pratiquant la charité et en faisant de petits sacrifices. Ces actes permettent alors de se rapprocher de Dieu. Cette année, le Carême débute
le mercredi 26 février 2020, dit aussi mercredi des Cendres. Il s’achève le dimanche 12 avril 2020. Préparons ensemble ce premier rendez-vous pour un carême réussi:
Zoom sur le mercredi des Cendres !
Source, www.amiens.catholique.fr (lien cassé)
Chandeleur et fête de la Lumière
La fête de la Chandeleur est d’origine païenne. Dans l’Antiquité, on fêtait la sortie de l’hiver à la mi-février, lors de la fête des Lupercales, parce que les jours rallongent. à cette occasion, les Romains défilaient dans les rues avec des flambeaux pour célébrer le retour à la lumière. L’Église a transformé ce rite païen en fête religieuse. Au Moyen Âge, les chrétiens organisaient des processions pendant lesquelles ils portaient des chandelles (ou bougies) bénies, symbole de la lumière du Christ. D’où le nom de Chandeleur, fête des chandelles. A la Chandeleur, qui signifie « fête des chandelles », on bénit les cierges et l’on organise des processions
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Source, c'est ici.
Qui étaient les Rois mages ?
Le récit évangélique de Matthieu ne dit presque rien des Rois mages. Seulement qu'ils ont vu se lever une étoile et qu’ils l'ont suivie. Qui étaient-ils ? Combien étaient-ils ? La "Légende dorée" puis la Tradition et la piété populaire ont comblé ces lacunes à travers les siècles.
Les noms des mages
C'est dans l'évangile de Matthieu que l'on trouve le récit de l’Épiphanie. Il raconte que des mages venus d'Orient ont été guidés par une étoile jusque vers Jésus qui venait de naître.
"Ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.", écrit-il. Matthieu ne nomme pas du tout les mages dans son évangile. Le récit ne dit même pas qu'ils sont trois. C'est sans doute parce qu'on y lit qu'ils offrent l'or, l'encens et la myrrhe que la tradition populaire en a déduit qu'ils étaient trois.Ce n'est que vers le VIe siècle qu'apparaissent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar. Les mages n'étaient pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né.Leur provenance géographique les disperse au gré des découvertes de l'époque - vers le XIVe siècle : Gaspard en Asie, Balthazar en Afrique, Melchior en Europe. La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.
Ces mages seraient des savants perses, établis à Babylone, l'actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes:
«La grande conjonction de Jupiter et de Saturne dans le signe zodiacal des Poissons en 6-7 avant J.-C. semble être un fait vérifié. Elle pouvait orienter des astronomes du milieu culturel babylonien et perse vers le pays de Juda, vers un “roi des juifs”.»
Des présents symboliques
A la fin du XIIIe siècle, Jacques de Voragine (Iacoppo da Varazze vers 1228 - Gênes, 1298) était un chroniqueur italien du Moyen Âge, archevêque. Dans ce que l'on appelle
"La Légende dorée" (écrite entre 1261 et 1266) et qui relatait de grands épisodes bibliques ou la vie de quelques 150 saints, saintes ou martyrs.
Cette "Légende dorée" perpétua la Tradition. Voici le portrait des Rois mages dressés par Jacques de Voragine :
"Le premier des Mages s’appelait Melchior, c’était un vieillard à cheveux blancs, à la longue barbe. Il offrit l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ.
Le second, nommé Gaspard, jeune, sans barbe, rouge de couleur, offrit à Jésus, dans l’encens, l’hommage à sa Divinité.
Le troisième, au visage noir, portant toute sa barbe, s’appelait Balthazar ; la myrrhe qui était entre ses mains rappelait que le Fils devait mourir".
L'article complet ainsi que d'autres ressources sont disponibles ici.
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